« Je les sauverai par IHVH, leur Dieu… »
(2) Au début, IHVH parla en Osée et IHVH dit à Osée : « Va, prends pour toi une femme de prostitutions et des enfants de prostitutions, car la terre se prostitue, se prostitue, loin derrière IHVH. »(3) Il alla et prit Gomer, fille de Diblaïm. Elle conçut et elle lui enfanta un fils. (4) IHVH lui dit ; « Appelle-le du nom de Jizréel, car encore un peu et je sanctionnerai les sangs de Jizréel sur la maison de Jéhu et je mettrai fin à la royauté de la maison d’Israël. (5) Il adviendra, en ce jour-là, que je briserai l’arc d’Israël, dans la vallée de Jizréel. » (6) Elle conçut encore et enfanta une fille. Il lui dit : « Appelle-la du nom de Lô-Roukhamah (Celle-dont-on-n’a-pas-pitié), car je ne continuerai plus d’avoir pitié de la maison d’Israël, car je chargerai, je chargerai contre eux. (7) Mais de la maison de Juda j’aurai pitié et je les sauverai par IHVH, leur Dieu ; je ne les sauverai point par l’arc, le glaive, la guerre, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. » (8) Et elle sevra Lô-Roukhama, elle conçut et enfanta un fils. (9) Il dit : « Appelle-le du nom de Lô-Ammi (Pas-mon-peuple), car vous n’êtes pas mon peuple, et moi-même je ne suis pas à vous.»
Au début ! C’est IHVH qui a l’initiative. Sa parole est première, mais c’est en Osée qu’elle s’articule. Elle s’adresse à Osée, mais en venant du dedans de lui-même, où elle s’est logée. Il l’écoute, mais elle est en lui. Bien plus, elle est faite de lui-même puisqu’on ne va pas tarder à apprendre que c’est sur sa chair même que cette parole de IHVH doit être gravée.
Cette parole a la forme d’un ordre : elle signifie quelque chose et elle signifie à Osée qu’il doit faire quelque chose. D’emblée la signification est donc pleine, entière, puisqu’elle ne consiste pas seulement en la teneur d’un énoncé qui serait placé en face d’Osée comme une information : elle l’appelle encore à s’incorporer cet énoncé, en obéissant sans doute mais, surtout, en réalisant le commandement au plus intime de ce qu’il est, à la racine en lui de la vie, dans l’exercice de sa propre sexualité.
Quelque portée qu’on accorde à la mention des prostitutions, l’emploi de ce terme laisse entendre qu’il s’agit, certes, d’une union, d’un mariage, si l’on veut, mais on n’en retient que l’accouplement et la procréation, qui peuvent tout aussi bien se produire dans le cas de la prostitution. Il s’agit de la sexualité à l’état brut. L’institution matrimoniale, si tant est qu’elle soit présente ici, se manifeste par ses seuls effets génésiques, à moins même qu’elle ne se réduise à ces seuls effets, sans rapport aucun avec l’accomplissement d’une alliance. À supposer, en effet, qu’une telle notion convienne encore pour qualifier, malgré tout, la conduite prescrite à Osée, elle devra s’accommoder comme elle pourra avec celle de prostitution. « Va, prends pour toi une femme de prostitutions et des enfants de prostitutions… » Et pourquoi en est-il ainsi ? Nous l’apprenons aussitôt : car la terre se prostitue, se prostitue, loin derrière IHVH.
Si Osée est sommé de prendre une femme de prostitutions, c’est parce que la terre, le pays lui-même tout entier, vit en dehors de l’alliance. Ainsi Osée doit-il donner une figure reconnaissable, parlante, expressive, à une situation qui, sans cela, n’apparaîtrait pas et, peut-être, serait sans remède. En s’unissant à une femme de prostitutions et en ayant des enfants de prostitutions il ne fera que mobiliser son corps, que représenter en lui, pour qu’elles se montrent et puissent éventuellement se transformer et disparaître, de tout autres prostitutions que celles dans lesquelles il se compromet. Car, en dépit du nom qu’on utilise ici, ces prostitutions ne s’inscrivent pas nécessairement et, en tous cas, pas exclusivement en des infractions aux institutions du sexe : elle sont d’un autre ordre, autrement sociales, puisqu’elle sont le fait de la terre, entendons ici le pays ! Mais la conduite d’Osée donne à ces prostitutions d’un autre ordre une densité et une présence, une prégnance que, sans cela, elles n’auraient pas. Car la terre se prostitue, se prostitue, loin derrière IHVH. Sans doute. Mais il faut que cet état de choses éclate au grand jour !
Mais n’est-il pas étrange qu’on puisse nommer prostitutions l’éloignement extrême où un pays est de IHVH ? Ne faut-il pas que le rapport qu’on entretient avec IHVH ait une réalité au moins analogue, sinon identique, à celle qu’on reconnaît à la sexualité et à ses institutions dans la société, puisqu’on recourt, ici et là, à ce même terme de prostitutions ? Pourtant, IHVH n’est ni sexué ni non sexué, il se tient par delà l’opposition de ces deux qualifications ? Sinon, serait-il encore IHVH ?
Mais il y a plus encore, plus surprenant. Quel espoir de rapprochement avec IHVH peut-on concevoir à s’enfoncer réellement, et non pas fictivement, dans une relation marquée par les prostitutions, par celles qui relèvent expressément de l’exercice social de la sexualité ? Faut-il supposer, par exemple, qu’alors on entre dans une expérience telle, si singulière, que, par choc en retour en quelque sorte, on sera à même de rétablir avec IHVH, pour la terre qui est en cause, la relation de juste proximité qui convient ?
Ces questions sont utiles pour nous préparer à aller plus avant dans ce passage.
Il alla et prit Gomer, fille de Diblaïm. Elle conçut et elle lui enfanta un fils. IHVH lui dit : « Appelle-le du nom de Jizréel, car encore un peu et je sanctionnerai les sangs de Jizréel sur la maison de Jéhu et je mettrai fin à la royauté de la maison d’Israël. Il adviendra, en ce jour-là, que je briserai l’arc d’Israël, dans la vallée de Jizréel. »
Osée obéit à l’ordre reçu de IHVH. Gomer, fille de Diblaïm, est donc une femme de prostitutions. Cependant, elle porte un nom propre et possède une ascendance qui la situe dans la succession des générations. Elle est ainsi, tout à la fois, dans l’ordre de l’humanité socialement organisée, ce que confirme son mariage, et dans la marge de cet ordre, puisque, même devenue épouse, elle reste une femme de prostitutions. C’est sans doute qu’il est bien difficile de s’exempter de l’ordre de la nomination, de la parenté et même de celui de l’alliance, alors même que, par les prostitutions, on enfreint ce dernier.
En tout cas quoi qu’il en soit de la femme, le nom qui sera donné au fils importe au plus haut point. Or, il n’est pas laissé au hasard ni même à la discrétion d’Osée. En imposant à celui-ci le nom que portera son fils, IHVH continue à agir en maître. Il fait entendre qu’il est toujours à l’œuvre en Osée, même si c’est Osée lui-même qui aura à nommer son fils.
« Appelle-le du nom de Jizréel...» IHVH met sa marque, se rend présent jusque dans le nom qui sera celui du fils. Jizréel signifie, en effet : Dieu sème, c’est-à-dire, tout à la fois : Dieu disperse la semence et aussi : c’est Dieu, et nul autre, qui disperse la semence. Quant à la notion de dispersion elle-même, suggère-t-elle la prolifération largement étendue ou, au contraire, l’extinction par atténuation du fait de la dissémination ? Sans doute convient-il de conserver au terme son ambiguïté.
En tout cas, ce nom de Jizréel, qui désigne d’abord une vallée fertile, un lieu donc, devient le nom de quelqu’un, et non pas d’un seul homme mais d’une lignée : « …car encore un peu et je sanctionnerai les sangs de Jizréel sur la maison de Jéhu et je mettrai fin à la royauté de la maison d’Israël. Il adviendra, en ce jour-là, que je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizréel. » Or, du fait qu’ils portent le même nom, le trait que le fils et la vallée ont en commun, ce sont les sangs, c’est-à-dire une réalité qui signifie la destruction et, aussi, la transmission de la vie.
Une étroite relation unit ainsi la destruction et la transmission de la vie et ce qui avait été nommé d’abord prostitutions. Ce sont, en effet, celles-ci, et elles seulement, qui sont ou seront détruites en même temps que ce sont elles qui permettent la transmission de la vie. Entre destruction et transmission de la vie il y a une affinité, et cela jusque dans les prostitutions. Ces deux concepts communiquent entre eux. Par un côté, les prostitutions disent l’inauthenticité, l’illégitimité, par un autre elles disent la fécondité. Ce qu’il y a de sûr, c’est que, par l’un et l’autre de ces deux aspects, les prostitutions suggèrent déjà, mais discrètement encore, la vanité essentielle d’une puissance, à tous les sens de ce terme, qui n’est pas celle de IHVH : « …Il adviendra, en ce jour-là, que je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizréel. »
Ces dernières remarques ne sont pas sans profit pour l’intelligence exacte de la suite. Elles nous préparent à comprendre que ne se défait que ce qui déjà était sans force et sans autorité, bref, ce qui, inexplicablement d’ailleurs, ne relevait pas de IHVH. Car comment se fait-il que quelque chose ait pu lui échapper ? Et, pourtant, il en fut bien ainsi.
Elle conçut encore et enfanta une fille. Il lui dit : « Appelle-la du nom de Lô-Roukhamah (Celle-dont-on-n’a-pas-pitié) car je ne continuerai plus d’avoir pitié de la maison d’Israël, car je chargerai, je chargerai contre eux... »
Après le fils, la fille. Après l’homme, qui combat et dont on triomphe, la femme, qui pourrait attirer la pitié, voire la tendresse. Mais il n’en sera rien. Avec la naissance de la fille, une nouvelle période commence, une rupture se produit. La nouveauté se marque expressément par des formules négatives. Jusqu’à présent il n’en s’en était pas trouvé. Elles vont maintenant se multiplier et servir notamment pour donner son nom à la nouvelle venue. En effet, la négation va jusqu’à s’immiscer dans son nom : Celle-dont-on-n’a-pas-pitié. Si d’aventure jusqu’à présent régnait une bonté qui excuse et pardonne, c’en est bien fini : je ne continuerai plus d’avoir pitié de la maison d’Israël. Le temps est venu d’un assaut, d’une charge sans merci, venant de IHVH : je chargerai, je chargerai contre eux.
Est-ce l’avènement d’une violence dirigée contre tout ce qui est faible et, à ce titre, mériterait plutôt soutien et protection ? N’est-ce pas plutôt le signe que la fragilité n’a pas besoin d’égards, non point parce qu’elle n’en serait pas digne mais, plus radicalement, parce qu’elle n’existe pas vraiment. N’existent, en vérité, que des forts, que des êtres doués de puissance. La pitié n’a donc pas de raison d’être, ni pour le fils ni pour la fille. D’un certain point de vue, il n’y a que des puissances qui s’affrontent ! Et qu’importe que la puissance soit masculine ou féminine !
Ces pensées peuvent surprendre, tant nous sommes portés à accorder de la valeur aux sentiments de commisération. Mais nous oublions alors que, si nous sommes forts ou, plutôt, si nous le devenons, c’est d’une vigueur qui n’est pas nôtre, qui ne nous appartient pas, qui nous est donnée.
Voilà, en effet, ce que nous apprenons aussitôt. La maison d’Israël peut être détruite : si elle survivait, elle ne jouirait que d’une existence usurpée. Seule subsiste en vérité la maison de Juda. Et pourquoi ? Non point parce qu’elle possède en propre, comme son bien, plus de ressource et de résistance mais, plus simplement, parce qu’en elle peut se déployer sans restriction, sans partage, une puissance - est-ce même une puissance ? - qui n’a rien de commun avec les moyens que la violence humaine peut mettre en œuvre. La dualité des maisons atteste ici d’un combat - d’un combat d’amour ? - dans lequel IHVH lui-même est engagé.
«…Mais de la maison de Juda j’aurai pitié et je les sauverai par IHVH, leur Dieu ; je ne les sauverai point par l’arc, le glaive, la guerre, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. »
On peut vérifier que les négations s’accumulent. Elles disent maintenant le rejet d’une puissance qui doit être comptée pour rien, si du moins on continue à penser encore selon la distinction de la faiblesse et de la force. Je les sauverai par…je ne les sauverai point par…La puissance, la seule qui soit vraiment, est celle qui sauve. Avec ce dernier verbe résonne d’ailleurs le nom même d’Osée, puisque celui-ci signifie : IHVH sauve. Ainsi, puisque IHVH parle en Osée, il conduit son hôte, celui en qui il réside, celui d’où il parle, à reconnaître qu’il participe de cette puissance singulière, qui est, mystérieusement, par delà la distinction de la faiblesse et de la force
Dès lors la femme de prostitutions peut bien sevrer Lô-Roukhama, demeurer féconde après cette deuxième maternité, produire encore un fils. Celui-ci n’est pas en communauté avec IHVH. Mais, s’il en est ainsi, peut-on dire encore qu’il existe véritablement ?
Et elle sevra Lô-Roukhama, elle conçut et enfanta un fils. Il dit : « Appelle-le du nom de Lô-Ammi (Pas-mon-peuple), car vous n’êtes pas mon peuple, et moi-même je ne suis pas à vous. »
Le nom qui lui est imposé dit la vérité de ce fils. Mais encore ce nom, comme dans les cas précédents, doit-il être donné et prononcé par Osée lui-même, son géniteur : « Appelle-le… ». Mais c’est IHVH qui, souverainement, a décidé du nom de cet enfant de prostitutions. Or, ce nom, comme celui de son aînée, ne peut qu’être affecté, lui aussi, d’une négation, de la négation de toute société qu’il aurait avec IHVH. Mais, cette fois, la négation s’étend au-delà de l’individu, elle va jusqu’à nier la réalité d’une communauté entre lui, IHVH, et toute multitude constituée en peuple.
Il est remarquable que IHVH se situe lui-même et situe ce fils non point par rapport à la génération charnelle, dont celui-ci est le fruit, mais par rapport à une appartenance sociale, un peuple, dont lui, IHVH et ce fils pourraient relever mais, de fait, ne relèvent pas. Autrement dit, si IHVH devait reconnaître ce fils et se reconnaître lui-même en lui, ce ne serait pas à la façon dont un géniteur reconnaît le fruit de ses œuvres, s’en déclare le père. La société a pris la relève de la génération, et c’est cette association commune entre IHVH et ce troisième enfant qui est maintenant niée, refusée.
Bien plus, encore. Cette association dans une même alliance est écartée non point par une déclaration sans destinataire désigné, comme c’était encore le cas lors des deux précédentes naissances. Cette fois, c’est à vous que s’adresse le discours de IHVH : « Appelle-le du nom de Lô-Ammi (Pas-mon-peuple), car vous n’êtes pas mon peuple, et moi-même je ne suis pas à vous. »
Ce vous est-il si énigmatique ?
Par le fait, il prolonge et remplace la deuxième personne du singulier qui avait ouvert, dès le début, les interventions de IHVH. Tout, en effet, avait commencé par « Va, prends… » et, ensuite, par trois fois, étaient venus « Appelle…du nom… » Puisque maintenant il s’agit de l’appartenance sociale à un même peuple, pour IHVH et pour le fils, comment celui qui parle, IHVH, pourrait-il ne pas s’impliquer lui-même dans le discours qu’il tient et comment pourrait-il adresser ce discours à la cantonade, sans prendre à parti directement son destinataire ?
Mais qui donc peut se reconnaître dans ce vous ?
Tout s’éclaire si l’on admet qu’un arc doit être brisé. Car le salut ne vient pas par l’arc. C’est dire que nous devenons enfants de prostitutions lorsque nous faisons confiance à notre force ou même à quelque force que ce soit pour tenir dans l’existence ou, si l’on préfère, pour être sauvé.
En effet, le salut n’est pas le résultat de l’action d’une force, quelle qu’elle soit, comme il arrive dans le champ de la physique. D’ailleurs, quand IHVH lui-même brise l’arc d’Israël, use-t-il alors de sa force ? C’est par manière de dire et métaphoriquement qu’on s’exprime ainsi. Aussi bien ne sauve-t-il la maison de Juda que par lui-même, comme on fait en prenant un engagement, lorsqu’on en appelle à soi : l’acte est réel mais se trouve explicitement exclu de cet acte un quelconque recours à tout ce qui pourrait ressembler à une force. C’est un pur acte de parole mais il n’en est pas moins à l’initiative d’une nouvelle situation : «…Mais de la maison de Juda j’aurai pitié et je les sauverai par IHVH, leur Dieu ; je ne les sauverai point par l’arc, le glaive, la guerre, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. »
À partir de ces observations on peut comprendre pourquoi IHVH avait ordonné à Osée de rechercher les faveurs d’une femme de prostitutions et de donner naissance à des enfants de prostitutions. En effet, ainsi se trouvait dégagée pour elle-même et mise en valeur exclusivement la seule puissance génésique de la sexualité et celle-ci perdait toute aptitude à signifier virtuellement, à elle seule, un régime d’alliance. Elle ne manifestait que la capacité de produire du vivant et son éventuelle violence. Comme telle, elle ne pouvait donc qu’être réprouvée et anéantie : « …je sanctionnerai les sangs de Jizréel…le mettrai fin à la royauté de la maison d’Israël… » Comment, dès lors, accorder de la compassion à des tels effets ? « …Je ne continuerai plus d’avoir pitié de la maison d’Israël… » Enfin, quelle société peut-on instituer et maintenir entre soi et le rejeton d’un tel déploiement, purement physique, d’énergie ? « Appelle-le du nom de Lô-Ammi (Pas-mon-peuple), car vous n’êtes pas mon peuple, et moi-même je ne suis pas à vous. »
Ces tout derniers mots, si on les pèse bien, nous ouvrent des perspectives insoupçonnées sur l’identité et la conduite de celui qui les prononce. En effet, IHVH affirme implicitement qu’il n’est associé à d’autres que lui que si ces derniers n’ont pas délibérément rompu les liens institués, donc symboliques, autres que seulement physiques, par lesquels l’humanité se forme et dure dans le monde, s’ils sont donc étrangers à des prostitutions.
Mais il y a davantage encore. Si, pourtant, IHVH sauve - et il sauve ! -, s’il a pitié - et il a pitié ! -, son salut et sa pitié n’ont pas l’éclat écrasant des victoires qui, toujours, de quelque façon, ne triomphent qu’en détruisant. Le cœur du message - entendons : son centre, sa raison d’être et son foyer de bonté -, il est là, tout entier, dans ces mots qu’il faut se redire : « Mais de la maison de Juda j’aurai pitié et je les sauverai par IHVH, leur Dieu ; je ne les sauverai point par l’arc, le glaive, la guerre, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. »
Clamart, le 6 janvier 2009